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Le cabinet TARGET publie une étude sur l’interopérabilité entre les banques et les opérateurs de Télécoms en RDC
Le cabinet d’études TARGET SARL, membre de la CCIFC vient de publier une nouvelle étude sur l’interopérabilité entre le secteur bancaire et les opérateurs de télécommunications en République Démocratique du Congo (RDC). Interopérabilité étant un terme informatique qui désigne des systèmes capables de s’adapter et de collaborer avec d’autres systèmes indépendants déjà existants ou encore à créer.
Le rapport de Target sarl indique qu’il existe un total de 12 services proposés par 3 opérateurs télécoms qui offrent le service mobile money en partenariat avec cinq (5) banques commerciales et une institution de microfinance.
Le rapport sur l’interopérabilité en RDC s’appesantit aussi sur le mobile banking en présentant les différents produits digitaux ainsi que leurs fonctionnalités.
Pour chaque opérateur de télécommunications qui offre le service de mobile money, le rapport décrit les services proposés, les banques partenaires, les conditions d’utilisation, les cibles ainsi que les devises utilisées.
Il sied de noter que la recherche documentaire et les entretiens informels effectués par l’équipe de Target sarl ont montré que le secteur de mobile money en RDC a atteint en 2021, selon l’ARPTC (Autorité de Régulation de la Poste et Télécommunications en RDC), un revenu global de 41 812 322 USD avec 12 739 638 abonnés et un taux de pénétration s’élevant à 14,21%.
Ainsi, sur les 3 opérateurs offrant le service mobile money, la société Vodacom bat le record avec 38,88% de parts de marché. Elle est suivie de Airtel avec 27,15%; Orange 26,76% et Africell (7,21%). Jusque là, seuls Vodacom, Orange et Airtel offrent l’interconnexion Bank-to-wallet (banque à la porte-monnaie) et l’interopérabilité Wallet-to-Wallet n’est possible qu’entre Orange et Vodacom.
L’étude renseigne également qu’au sujet de l’interopérabilité Bank-to-wallet, Orange, par son MMP Orange money, travaille avec quatre banques commerciales dont Ecobank, Equity BCDC, Rawbank, UBA et une institution de microfinance FINCA. Il propose cinq services : zwa cash, paiement marchand, carte visa Orange Money, bank na phone et virement d’un compte Finca vers Orange Money.
Quant au M-pesa, Vodacom travaille avec cinq banques dont Ecobank, Equity BCDC, Rawbank, Sofibanque, UBA et une institution de microfinance FINCA. Il propose les services tels que le paiement de l’assurance vie Kimia, M-pesa banque n’a tshombo, transfert M-pesa vers ma banque, Avance sur salaire, paiement marchand.
De son côté, Airtel travaille avec trois banques commerciales dont Ecobank, Rawbank et Sofibanque. Il offre un service de transfert du compte bancaire vers le compte Airtel Money et vice versa. Il permet également de recevoir l’argent de l’étranger via MFS Africa, Moneygram et Worldremit.
L’étude complète sur l’interopérabilité des services mobile money, comprenant les détails sur les produits digitaux dans le secteur bancaire et leurs fonctionnalités, est disponible sur demande (info(@)target-sarl.cd)
Pour la petite histoire, l’année 2010 a été marquée par l’essor du service mobile money M-pesa au Kenya et cela a donné lieu à un accroissement considérable d’autres services mobile money. A leurs débuts, les services mobile money n’offraient pas aux utilisateurs la possibilité de faire circuler l’argent électronique entre des opérateurs différents. Sont alors nées des initiatives qui ont favorisé l’interopérabilité soit la possibilité de faire circuler les fonds d’un Mobile Money Provider ou MMP à un autre (wallet-to-wallet) voire d’un MMP à une banque ou d’une banque à un MMP (Bank-to-wallet).
Source : Zoom Eco
